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L’Unité Mixte Internationale TAKUVIK est née le 1er janvier 2011 du partenariat établi entre le CNRS et l’Université Laval de Québec. Son programme vise à mieux comprendre - et transférer des connaissances sur - l'impact des perturbations environnementales actuelles d'origine climatique et anthropique, sur les écosystèmes et les géosystèmes arctiques, marins et terrestres.

 

L’objectif général des recherches sur les écosystèmes marins est de mieux comprendre les processus (physiques, chimiques, optiques, biologiques) qui gouvernent les flux de carbone à travers les premiers échelons de la chaine trophique pour mieux appréhender les impacts actuels et futurs des changements environnementaux sur les écosystèmes de l'océan Arctique. Bien que l'accent soit mis en priorité sur les écosystèmes marins, les recherches s'étendent de la zone océanique à la zone côtière et aux milieux aquatiques du bassin versant de l'océan Arctique en interaction directe avec le programme de recherche sur les géosystèmes terrestres.

L’objectif général des recherches sur les géosystèmes continentaux est d’identifier i) dans un contexte paléoclimatique des mille dernières années les périodes de changements environnementaux lents et rapides pour mieux interpréter le rythme et les impacts du réchauffement actuel, ii) les directions et la magnitude de ces processus de rétroaction dans le réchauffement de l'Arctique continental, et iii) les relations entre l'exploitation des ressources naturelles, les conséquences environnementales et le changement climatique.

  

Le programme de recherche GreenEdge, (voir aussi le blog) « Le bloom printanier de phytoplancton dans l'Océan Arctique : réponse passée, présente et future aux fluctuations climatiques, et impacts sur les flux de carbone et sur le réseau trophique » dans lequel s’inscrit la réalisation de ce projet pédagogique vise à :

  1. Comprendre les processus physiques, chimiques et biologiques clés qui régissent la floraison des algues (phytoplancton) au printemps,

  2. Identifier les espèces clés de phytoplancton impliquées dans la floraison printanière et modéliser leur croissance dans diverses conditions environnementales

  3. Prédire le transfert de carbone issu de la floraison printanière vers le réseau trophique, pour identifier des indicateurs de sécurité alimentaire au cours des prochaines décennies.

Julie Sansoulet
                
Responsable coopération internationale, communication et éducation
Julie Sansoulet est titulaire d’un doctorat d’AgroParisTech et est spécialiste en gestion des sols et des écosystèmes, appliqué au développement international. Elle est aussi titulaire d’une formation diplômante de l'École Supérieure de Journalisme de Lille et membre de l’association des communicateurs scientifiques du Québec. Depuis son intégration au CNRS, Julie coordonne tous les aspects relatifs aux Sciences Humaines (Éducation, Communication, Savoir local, Sciences de la santé...) des projets de recherche sur le Nord actuellement développés au sein de l’Unité Mixte internationale TAKUVIK. En particulier, Julie Sansoulet co-supervise le développement et l'acquisition de données sociales et de santé au regard des changements climatiques actuels et futurs (Projet GREENEDGE; WP7), au sein de communautés Inuits du Nunavut et du Groenland. Elle est la référente du projet SEA-ICE Greenland à l’UMI Takuvik et sera le contact à terre lors de l’expédition.
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